crise d'octobre et loi sur les mesures de guerre
Les opérations militaires de l’armée et la crise d’Octobre. « Lévesque René (1922-1987) », Encyclopædia Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/rene-levesque/ (consulté le 8 septembre 2014), Gauthier, Guy. Montréal, Boréal, 1997, 131 pages, Lacoursière, Jacques. »[78] Il faut garder en tête que le mouvement nationaliste est d’abord issu du mouvement ouvrier. Plus qu’un film, c’est le pouls d’une époque bouleversée par l’évolution d’une pensée sociale et d’un besoin d’affranchissement nationale. Les seize personnalités proposent en fait de négocier avec le FLQ à un moment où le gouvernement Bourassa semble s’effacer complètement devant le gouvernement Trudeau. Le régime socialiste permettrait également d’éviter de refaire les mêmes erreurs et de générer les mêmes inégalités que dans le modèle capitaliste. Le 2 janvier 1971, Jean-Paul Sartre donnait un entrevue à Jean-Pierre Compain, ce dernier ayant comme mission de la part du MDPPQ (Mouvement de défense des prisonniers politiques québécois) de recueillir les impressions de Sartre sur le FLQ, les mesures de guerre et l’usage de la violence[82]. Bien souvent, l’impossibilité d’identifier la source de cette peur permet au régime en place de prétendre apporter des solutions alors que son discours et ses actions ne font que l’augmenter davantage. Qu’entend-t-on par inachevée ? Elles lui permettront de mieux se positionner face à son passé et, même, de renouer avec lui. Histoire intellectuelle de l’indépendantisme québécois, tome II 1968-2012. Âgée aujourd’hui de 72 ans, Jocelyne Robert en avait 22 lors de la crise d’Octobre. Graffitis, vandalisme, formations sur la théorie politique et diffusion de l’information font partie de l’œuvre du comité. Avec la création du Parti Québécois, la montée du separatism semble être une porte ouverte aux « éléments subversifs » comme l’idéologie socialiste. L’arrestation et la détention d’un si grand nombre de gens, dans des conditions inacceptables, ne fait que démontrer toute la violence dont est responsable l’État. De plus, au Québec, le colonialisme transparait essentiellement dans le monde ouvrier où les cadres sont anglophones, les ouvriers francophones; les riches anglophones, les pauvres francophones. Musée McCord, http://www.mccord-museum.qc.ca/scripts/explore.php?Lang=2&tableid=11&elementid=105__true&contentlong (consulté le 8 septembre 2014), [16] Ageron, Charles-Robert. Le lendemain, 18 octobre, alors que les voix s’élèvent pour demander la reprise des négociations entre le gouvernement et le FLQ, 307 personnes sont détenues après avoir été arrêtés dans les trois derniers jours en vertu de la Loi sur les mesures de guerre. Il en va de même pour Robert Stanfield, chef de l’opposition officielle à Ottawa lors de la Crise, qui croit que le gouvernement a le devoir de protéger son pays et ses institutions face à une menace armée[91]. L’État, de son côté, ne tergiverse pas à maintenir ce climat de peur dans la population. Trudeau criait à l’attaque envers la démocratie et à l’expansion de l’anarchisme. Octobre 1970, dans les coulisses de la Crise. Il y aura aussi des visions « trudeauiste » où la Crise ne fût qu’une tentative d’atteinte à la démocratie ou encore une vision comme Jacques Lacoursière, où la Crise servit de prétexte pour s’attaquer au camp indépendantiste. Donc, selon Arendt, la terreur, dans cette vision, n’est pas le fruit d’un quelconque mouvement terroriste, mais bien des autorités en place, des idéologues, qui maintiennent le contrôle sur la population grâce à un discours basé sur la nécessité de la protection et de la sécurité. Mais il continue d’insister, en bon séparatiste, sur des termes comme « suspendre les droits civils » ou « suspensions des libertés » en abordant le sujet de la Loi sur les mesures de guerre. Quant à ce dernier point, on constate alors le fossé séparant l’éducation des francophones et celle des anglophones[31]. [94] Weber, Max. C’est avant tout le récit d’un abus de pouvoir phénoménal face au peuple québécois que dénonce le réalisateur de Les Ordres. L’élément central du film de Brault étant l’application de la Loi des mesures de guerre et les conditions d’emprisonnement des citoyens arrêtés de façon arbitraire, sur un fond de répression politique, le film s’avère donc brillamment pertinent dans la période « post-octobre ». De ce fait, c’est également une époque marquée par l’essor considérable de la répression gouvernementale envers les groupes révolutionnaires, sociaux ou indépendantistes. La Crise éclate après une décennie de tensions de toutes sortes. Le film propose une chronologie détaillée des événements, précédée d’une excellente mise en contexte. Il passera justement quelques temps en France où il travaillera avec la réalisatrice Annie Tresgot, le réalisateur Mario Ruspoli et le photographe William Klein, tous trois figures emblématiques du cinéma et de la photographie français des années 1960, avant de revenir au Québec. Outre de tenter d’éclaircir les évènements afin de rendre aux Québécois cette dignité qui semble perdue, du moins à la vue des malaises que provoque une prise de position sur la Crise, il serait intéressant de voir si la manœuvre de Trudeau a atteint son objectif. Les scènes de Les Ordres rappellent les méthodes du gouvernement pour mater la contestation. Du côté de la fiction, Brault innove encore une fois. Montréal, Les Éditions de l’Homme, 2000, 312 pages, [90] Bouthillier, Guy et Édouard Cloutier. « Octobre au cinéma : la mouvance révélatrice d’une démocratie en péril », 24 images, n◦ 93-94, 1998, p. 20-22, Thérien, Gilles. Deuxièmement, déclarer la crise imprévisible de la sorte à créer un « jour 1 », occultant de cette façon toutes les causes antérieures du conflit. Crise d'Octobre : Trudeau peu préoccupé par « des événements d'il y a 50 ans » La Loi sur les mesures de guerre, 40 ans plus tard De la Loi sur les mesures de guerre à la Loi sur les mesures d’urgence [Ça s'explique] Pierre Laporte, la bête noire de Maurice Duplessis [Le 15-18] Dans un désir d’aider la classe ouvrière et de prendre conscience de ce que vaut le peuple québécois, il fallait agir pour faire du Québec un pays. Op. Le Québec avait besoin de s’affranchir de la domination canadienne. Vous avez des questions sur notre travail? Lors de la Crise, la revendication du FLQ d’un État socialiste pour le Québec confirme cette idée. Suspension des droits civils, arrestations arbitraires et perquisitions sont relatées par les journaux de l’époque tandis que le Front de Libération du Québec mène un combat dont la conduite n’a jamais été appliquée au Québec. Au total, on procède à quelques 3068 fouilles, dont les résultats seront loin de corroborer l’idée d’une « armée felquistes », et 497 arrestations, dont la moyenne d’emprisonnement sera approximativement d’une semaine[99]. Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, Marc Lalonde affirme que le premier ministre Trudeau était réticent à recourir à cette loi. Depuis le début de la décennie 1960, les francophones du Québec prennent conscience de l’inégalité des droits, des salaires et des avantages qu’ils possèdent face à la bourgeoisie anglophone. La principale raison d’être du RIN se résume par la tentative de « favoriser et d’accélérer l’instauration de l’indépendance nationale au Québec. Ensuite, le Mouvement Souveraineté-Association est de loin le plus modéré de tous les groupes indépendantistes présents dans les années 60[22]. Le 10 octobre, le ministre de la Justice Jérôme Choquette prépare une proposition pour la cellule Chénier. Le groupe compte utiliser tous les moyens nécessaires, y compris la violence, et commet presque 200 délits, dont des vols et des attentats à la bombe, depuis sa création jusqu'à son démantèlement. Quatre ans après les évènements de la Crise d’octobre, Brault réalise un long-métrage portant sur la répression policière durant la Crise. Dès le début de la mise en application de la loi sur les mesures de guerre, des groupes comme le Comité d’aide aux détenus ou le Mouvement pour la défense des prisonniers politiques du Québec(MDPPQ) s’élevèrent contre les traitements infligés aux prisonniers[67]. Histoire du Québec, une société nord-américaine. Il y a 40 ans, le 16 octobre 1970, le gouvernement fédéral de Pierre Elliott Trudeau promulguait la Loi sur les mesures de guerre. La principale période d’analyse sera donc celle de la Crise elle-même, soit du 5 octobre 1970 au 28 décembre 1970. Plus loin encore, c’est le début d’une considération à l’échelle nationale, la naissance du « Nous, les Québécois » et la disparition du « Canadiens-Français ». La fermeté avec laquelle on tente de neutraliser le mouvement felquiste est, selon lui, générateur d’un plus grand nombre de dommages collatéraux que de réelles réussites. Le désir de vaincre la doctrine coloniale est au cœur même de ces revendications. Le 15 octobre, devant l’Assemblée nationale, Robert Bourassa annonce que le gouvernement du Québec a fait appel à l’armée. Dans ce même ordre d’idées, trois groupes s’imposeront, durant la Révolution tranquille, par leur influence, mais aussi par leur distinction mutuelle, soit le Rassemblement pour l’Indépendance Nationale, le Front de Libération du Québec et le Mouvement Souveraineté-Association qui deviendra le Parti Québécois. Un peu partout dans le monde, on retrouve un idéal de libération et d’indépendance où la violence semble être l’unique façon d’arriver à terme. Toutefois, les gens emprisonnés par les mesures de guerre ne sont pas traités comme des prisonniers de droit commun. Ces moyens d’actions sont représentatifs du terrorisme comme étant « l’arme du faible contre le puissant »[79]. Ils n’étaient que contre un système. Hugh Segal, sénateur canadienne étudiant en histoire au moment de la Crise, résume ainsi l’attitude du gouvernement fédéral : « Contre leurs propres compatriotes, Trudeau, Mackasey et Lalonde ont fait usage des plus terrifiantes méthodes policières – comme dans les régimes totalitaires »[66]. ». L’armée et les mesures de guerre ne sont qu’une démonstration de force sans équivalent afin de susciter un climat de peur bien entretenu. Op. Ensuite, il y a la version des felquistes. L’activisme de Lemieux rend difficile la négociation qui aboutit à un refus. Le silence de la nuit est brisé par le tapage des gendarmes qui cognent simultanément aux portes avant et arrière. Ces luttes de libérations sociales et nationales sont très souvent associées à l’idéologie marxiste, apparaissant comme une solution aux régimes de l’époque. Le 19 octobre, le ministre Choquette reçoit le rapport du coroner sur la mort de Laporte : la mort est survenue par strangulation. Il présente également une politique très technocratique au sens où le pouvoir doit être assuré par des spécialistes et des gens formés à ce propos[26]. Aquin estime que la création d’un État-nation est le seul moyen de sortir du cercle sans fin de la comparaison avec l’universalité comme norme globalisante. L’Histoire du Québec pour les nuls. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. : Histoire d’un mouvement clandestin. Mesures de guerre. Les policiers entrent dans les maisons sans mandat et font usage d’un profond manque de civisme et de professionnalisme envers la population. Il est auteur du livre Légendes mékinacoises (Éditions GID, 2015). Sillery, Les Éditions du Septentrion, 2008, p. 68-69, [8] Martin, Michel. Durant la journée, Pierre Laporte écrit à Robert Bourassa, l’enjoignant de libérer les détenus felquistes en échange de sa libération. Un soldat monte la garde à Montréal le 16 octobre 1970. Op Cit., p. 119, [27] Bélanger, Yves, Robert Comeau, et Céline, Métivier. Les arrestations de masse et les perquisitions surviennent immédiatement au Québec, à Montréal en particulier. En 1958, il réalise avec Gilles Groulx le film Les Raquetteurs. La crise d’octobre et les médias : le miroir à dix faces. Fondements historiques du Québec contemporain. Sartre se positionne sur trois éléments qui rejoignent la présente analyse. D’abord, la Crise d’octobre est un produit d’une Révolution tranquille n’ayant pas atteint ses objectifs et ayant effectué une rupture avec le passé. Mais l’ancien ministre de Jean Lesage n’a pas dit son dernier mot. Somme toute, Dumont soutient que le passage de l’ancien régime, mort avec Duplessis, au nouveau régime, naissant avec le gouvernement de Jean Lesage, aura été mal conduit. Brault joue avec la voix off et hors-champ afin de permettre au spectateur de créer une distance entre lui et le film tout en gardant un lien étroit avec l’action qui s’y déroule. Mais une floraison particulière de ces groupes s’effectue à la veille de la Révolution tranquille. « Repousser les faux maitres… », 24 images, n◦ 81, 1996, p. 18, [60] Gauthier, Guy. Mais dès l’été 1963, des felquistes qui n’ont pas été emprisonnés décident de remettre sur pied l’organisation, dont l’histoire se souviendra de ses attentats et de ses vols qui marqueront la décennie 1960 jusqu’en octobre 1970[45]. La Crise d’octobre représente une période trouble dans l’Histoire du Québec dont les traces sont encore visibles aujourd’hui. Elle constitue une période d’agitation ayant eu des répercussions profondes sur la société québécoise. L’étude portera essentiellement sur la légitimité du gouvernement Trudeau et sur les réels objectifs derrière son application des mesures de guerre. Ensuite, les évènements ont obligés le gouvernement Trudeau à mettre en branle une vaste opération de légitimation de l’État dans le but d’établir une justification de l’application de la Loi des mesures de guerre. Cette décision cependant n’émane pas d’un seul homme. Innovant encore une fois, Brault utilise ce procédé afin de marquer la distinction entre le réel, noir et blanc, et la fiction, en couleur. L’adversaire commet les actes les plus abominables qu’il soit, sa violence ne semble connaitre aucune limite. This study will essentially be about the legitimacy of the Trudeau government and the real goals behind the enforcement of the War measures. La signification des évènements d’Octobre pour le mouvement ouvrier. À la lumière des résultats de notre analyse, il est possible de constater que la Crise d’octobre est issue directement de la décennie 1960. Cependant, lorsque le maire Drapeau tient ses élections municipales (en pleine Crise ? La veille, il s'était rendu au bureau de Robert Bourassa à Québec pour lui faire signer une lettre, écrite à Ottawa, dans laquelle le gouvernement du Québec demandait au gouvernement fédéral de proclamer la Loi sur les mesures de guerre. Il est l’un des premiers à créer une fiction documentée[57]. L’objectif des mesures de guerre dépasse donc largement le seul cadre de la lutte au terrorisme et représente bel et bien une manœuvre politique de grande envergure visant à briser la dissidence politique du Québec[105]. « Décolonisation », Encyclopædia Universalis, URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/decolonisation/ (consulté le 8 décembre 2014), [17] Bélanger, Yves, Robert Comeau, et Céline, Métivier. La Crise n’a été qu’une opportunité pour le gouvernement Trudeau de frapper d’un grand coup le mouvement indépendantiste. Marie s’insurge et demande à voir le mandat ce à quoi on lui réponde : « Pu besoin de mandat, une loi spéciale ». Avant tout, le PQ se présente comme un parti très interventionniste, où l’État doit prendre une place importante dans le développement nationale[25]. Le film de Brault représente une démonstration claire de la répression politique faite par le gouvernement canadien durant la Crise. Op Cit., p. 133, [22] Comeau, Robert, Charles-Philippe Courtois, et Denis Monière. Cette instrumentalisation, pour reprendre l’idée de Dumont, n’avait pour but que de s’attaquer aux mouvements dissidents du Québec, en particulier l’indépendantisme. Mais de toutes ces analyses, c’est Gaston Miron qui en fera la meilleure. C’est pourquoi Les Ordres sera notre corpus artistique pour l’analyse. On charge une arme devant lui avant de lui ordonner d’avancer droit devant. Following the study of the historical context, therefore the Quiet Revolution, of the artistic body, the movie «Les Ordres» by Michel Brault, and the reflexions made by the witnesses of the time and the researchers of today, we will come to the conclusion that the Trudeau government used political violence in order to break the protest movements that had become stronger and stronger in Quebec since 1960. 1ère édition, Montréal, VLB Éditeur, 2012, p. 13, [24] Lévesque, René. L’idée de représenter une réalité concrète à l’écran prend de l’expansion durant la décennie 1970 et devient un genre où Michel Brault sera l’un des pionniers. Près de 500 personnes étaient arrêtées parce qu'elles étaient considérées comme suspectes par la police. Toutefois, ils ont souligné que la promulgation de la Loi sur les mesures de guerre par le gouvernement fédéral de Pierre Eliott Trudeau était indigne d'une démocratie. La cellule en question est composée de Louise Lanctôt, Jacques Cossette Trudel, Marc Carbonneau, Jacques Lanctôt et Pierre Séguin. L’espace de trois mois, la société québécoise sera complètement interpellée par l’enlèvement de deux personnalités politiques, puis l’assassinat de l’une d’elles, par le Front de libération du Québec. À Montréal, à Québec et à Ottawa, la journée du 15 octobre 1970 fut d’une immense effervescence. Dans les années qui suivirent, la GRC effectua diverses actions afin d’incriminer un Front de Libération du Québec supposément revenu en service. Ses gros plans, sa caméra-épaule, son synchrone, enregistrant simultanément son et image, et son souci de la représentation réelle des évènements révolutionneront les techniques et l’esthétique de la prise d’image, autant dans le documentaire que dans la fiction. La lutte des classes entre francophones et anglophones viendra par le fait même gonfler l’argumentaire en faveur de l’émancipation nationale. Il a rappelé qu'à cette époque, le NPD, qui était dirigé par Tommy Douglas, avait été le seul parti « à se tenir debout » en votant contre l'imposition de cette Loi. Il en va de même pour les conditions de travail où les anglophones sont nettement favorisés dans leurs négociations à l’inverse des francophones qui peinent à survivre[32]. Les 27 et 28 décembre, les membres restants de la cellule Chénier sont retrouvés, soit Paul et Jacques Rose ainsi que Francis Simard. Il s’agit ici de séparer l’évènement en deux volets : la tentative de révolution initiée par les felquistes et l’application de la Loi sur les mesures de guerre par le gouvernement Trudeau. Après plusieurs heures de négociations, ils finiront par se rendre. Bien que cette information ait pu contribuer à diminuer la tension et à ramener un climat propice à la négociation, le communiqué ne sera rendu public que le 8 décembre. « Certains nous ont laissés. Les jeux guerriers des enfants de la ruelle font écho aux activités des adultes. C’est donc le système de santé pratiquement en entier qui se retrouve paralysé. Pour eux, la violence constitue un moyen légitime de se libérer. Le 12 octobre, l’armée reçoit ordre de patrouiller dans la région d’Ottawa. L’objet du meurtre est une chaine retrouvée sur Laporte. Les dernières décennies auront démontrés l’évidence : l’action démocratique ne fonctionne pas face à la machine oppressive que représentent le Canada et le monde anglophone. C’est celle-ci que Michel Brault dénonce. Dans le même ordre d’idées, la légitimité des forces en présence est à analyser. Si oui, dans quel cas ? De cette façon, nous pourrons confirmer l’idée que le gouvernement Trudeau à bel et bien fait preuve d’opportunisme en usant de la violence politique pour briser les mouvements indépendantistes, dissidents et contestataires au Québec à la suite de la Révolution tranquille. Sa réponse aux journalistes de la CBC est sans équivoque et passera à l’Histoire : « Just watch me »[87]. La rédaction de manifestes croit aussi rapidement que les assauts contre les casernes militaires canadiennes. En résumé, le FLQ est dans son droit de faire usage de la violence face à la répression commise par l’État oppressif et colonialiste qu’est le Canada. Puis, son inachèvement face à l’instauration d’un État nationale québécois explique le climat de tension présent au moment de la Crise. Par hasard, Gabriel découvre une femme séquestrée dans une chambre donnant sur … Dans le film, on ne se contente pas d’enfermer les dissidents politiques et les indépendantistes, on leur fait vivre un calvaire. Le nationalisme québécois connait alors une expansion hors du commun. Des soldats de l’armée canadienne patrouillent à Québec, le 16 octobre. Les Ordres a été produit avec un budget approximatif de 260 000$. Les prisonniers politiques au Québec. À Montréal, un monument dédié aux centaines de personnes arrêtées est inauguré. Les autres membres de la cellule ne sont pas découverts. ), la police laisse échapper un communiqué dans lequel on « déclare que, si on ne libère pas certains prisonniers politiques, le sang va couler dans les rues de Montréal. C’est à l’époque le seul moyen qui s’offre aux felquistes d’atteindre leur objectif suite à leur considération de l’inefficacité du système démocratique pour faire entendre leur voix.
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