révolution française dates clés

Au printemps 1790, une commission est chargée par l'Assemblée du découpage de la France et de répondre aux litiges occasionnés entre les villes candidates au titre de chef-lieu. Mais à l'assemblée législative, surtout après la mort de Léopold II, le 2 mars 1792, la solution de la guerre va s'imposer[103]. Elle marque le début d’une période de grande instabilité institutionnelle en France et en Europe au cours de laquelle se succèdent trois monarchies constitutionnelles, deux éphémères républiques et deux empires, jusqu’à l’avènement définitif de la République au cours des années 1870. Cependant, l’inertie du gouvernement provoque une nouvelle émeute le 22 septembre, l’obligeant à décréter, le 29 suivant, la loi du maximum général qui bloque les prix au niveau de ceux de 1790 augmentés de 30 %, la loi fixe aussi le maximum des salaires. Léopold II ne s’oppose pas à ce que Louis XVI demande à l’Électeur de Trèves de chasser les émigrés de ses possessions. En voulant appliquer les décrets du 4 août 1789 sur l'abolition des droits féodaux, puis celui du 2 novembre de la même année sur la sécularisation des biens du clergé, l'Assemblée c […] Key Concepts: Terms in this set (19) 17 juin 1789. Les généralités, les gouvernements, les parlements et les diocèses se superposaient sans avoir les mêmes limites. Marc Bouloiseau. Suivant une tradition gallicane et janséniste bien ancrée dans une partie de la bourgeoisie parlementaire, en accord avec une partie de l'héritage des Lumières favorable à la laïcisation de la société, les députés n'ont pas demandé au pape son avis sur les réformes du clergé catholique. Quelques gentilshommes, habillés en civil, arriveront à s’échapper en se mêlant à la foule. Lire la suite, La question des subsistances a joué un rôle essentiel dans la mobilisation des masses populaires qui, par l'insurrection, ont donné à la Révolution un nouvel élan à chaque fois qu'elle semblait dans l'impasse, le 14 juillet et le 5 octobre 1789, le 20 juin et le 10 août 1792. La loi du 14 décembre met en place la municipalité. La nouvelle est connue à Paris le 12. Annexe 3 : les dates clés de la Révolution Française. Elles se déroulent pour certaines jusqu'en février 1792[93]. Ils doivent recruter des curés et ordonnent des séminaristes qui n'ont qu'une formation rudimentaire[92]. 20 juin 1789. Elle est ratifiée par plébiscite en septembre. Jusqu'à l'été 1790, les intendants qui n’ont pas démissionné continuent d'exercer leurs fonctions, bien que leur étendue ait été considérablement réduite. La purge de germinal aura fait, en trois phases, près de soixante victimes dont onze députés[229]. Son retrait temporaire de la scène politique permet la constitution d'un groupe d'opposants autour du Comité de sûreté générale et d'anciens représentants en mission, comme Tallien ou Fouché. En luttant contre les factions des Ultra-révolutionnaires et des indulgents, le Comité de salut public poursuit son objectif de stabilisation de la Révolution[206]. La même année, les assignats, qui deviendront une forme de papier-monnaie, sont introduits. Les députés s'attachent tout d'abord à la réforme municipale, rendue pressante par le désordre suscité dans l'administration par les troubles de l’été. © 2020 Encyclopædia Universalis France.Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés. Les Parlements, cours de justice d'Ancien Régime, et les états provinciaux instrumentalisent leur droit de remontrance lors de l'enregistrement des lois pour s'opposer aux réformes ministérielles du Conseil du roi. Elle a créé des divisions immédiates et durables entre les partisans des idées révolutionnaires et les défenseurs de l'ordre ancien, ainsi qu’entre les anticléricaux et l'Église catholique. PLAY. Aussi, lorsque arrivent les représentants chargés du tirage au sort des jeunes hommes, ils refusent d'aller se battre loin de leurs villages pour un régime qui heurte leurs convictions et dont ils se sentent délaissés. Elle est considérée par la majorité des historiens comme l'un des événements majeurs de l'histoire mondiale[6]. Dans le courant du mois de mai, les assemblées du clergé et de la noblesse acceptent de renoncer à leurs privilèges fiscaux. Néanmoins ces combats prendront fin, pour la plupart, en 1795 et 1796, après l'arrestation et l'exécution de ces deux chefs. Cette armée forte de 6 000 hommes et de 1 200 canonniers, qui sera à l’origine de nombreuses exactions, notamment pendant la période de déchristianisation, sera supprimée après l’exécution des hébertistes en germinal. Mais les Indulgents veulent un Comité de clémence, c’est-à-dire l’ouverture des prisons prélude évident à une politique de paix ; cette proposition est contraire à la politique du gouvernement qui la rejette. Alors qu’à cette période Louis XVI possède d'importantes prérogatives constitutionnelles, que le système monarchique n’est pas contesté[68] et que la figure royale n'est encore que peu attaquée[69], la tentative de fuite du roi, les 20 et 21 juin 1791, est une date clé de la Révolution[70] : elle rompt les liens symboliques unissant le roi à la nation[71], précipite la désacralisation de la personne royale[72] et le renversement de l'opinion à son égard[73] et relance enfin la crainte du complot intérieur préparant l'invasion, provoquant une série de lois d'urgence qui préfigurent la Terreur[74]. Pour celle de 1830, voir. Ici, le terme de terroriste veut dire partisan de la Terreur révolutionnaire et économique. Les droits sont définitivement abolis sans contrepartie le 17 juillet 1793. Une action de la commune de Paris le délivre contre son gré et l'emmène à l'Hôtel de Ville. Ils tentent de les contrôler au travers des jacobins, pour parvenir à couper court aux menaces d’insurrections, que propagent régulièrement dans Paris ces terroristes[Note 40] que sont les enragés[Note 41] et dont ils craignent d’être finalement les victimes[Note 42]. Les offensives anglaises, russes et autrichiennes sont repoussées par les armées françaises dirigées par Brune et Masséna. Pendant ce temps, la renommée des « Vainqueurs de la Bastille » gagne la France entière. Provisoirement, les divers groupes de la Montagne et de la Commune s'entendent pour clamer au nom de l'égalité et du genre humain l'émancipation des Noirs dans les colonies : le 15 pluviôse an II-3 février 1794 trois nouveaux députés de Saint-Domingue, dont deux de couleur, sont admis à l'assemblée nationale. Chez eux l’extrémisme est avant tout tactique. les derniÈres heures de la monarchie. À Toulon, dénoncés par les Jacobins relâchés, huit cents rebelles sont fusillés sans jugement, puis, à la demande des représentants en mission, trois cents autres sont condamnés le mois suivant, alors qu’à Marseille la répression ne fait pas trois cents victimes. La fête de la Raison est célébrée le 10 novembre suivant dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, transformée en temple de la Raison pour l’occasion : l’hébertisme semble alors maître de la ville et de la Révolution[204]. Les nouvelles administrations élues par les citoyens actifs, c'est-à-dire environ le septième de la population de l'époque, se mettent en fonction à partir de l'été 1790 jusqu'en 1791. Voir, Jean-Luc Chappey, Bernard Gainot, Guillaume Mazeau, Frédéric Régent et. Il s’agit d’une période s’étendant du 5 mai 1789 au 9 novembre 1799 qui a été marquée par de profonds changements sociaux et politiques en France puis en Europe. Découvrez Le don patriotique des femmes sous la Révolution analysée par Nathalie JANES au travers d’œuvres et d’images d’archive. Les impôts afférant aux privilèges cesseront immédiatement d'être versés, même si l'abolition des droits réels portant sur la rente de la terre (cens, champart) est d'abord assortie d'une clause de rachat, que l'Assemblée constituante fixera même le 15 juin 1791 à un prix si élevé qu'il aurait empêché quasiment tout rachat réel. L'hiver 1794-1795 est aussi froid que celui de 1788-1789 et la misère envahit les rues des grandes villes[238]. En effet depuis l’automne 1793, dénoncée par deux montagnards (Fabre le 27 septembre et Chabot le 14 novembre) auprès des Comités[pas clair], la « faction hébertiste » est soupçonnée de tremper dans une vaste « conspiration de l’étranger »[218] que le pouvoir ne veut cependant pas ébruiter de crainte de discréditer et de rompre l’unité de la Montagne[Note 60] ; à cette période, Robespierre ne veut pas s’attaquer à la Commune de Paris, forteresse sans-culotte, soutenue par certains membres des Comités de gouvernement soucieux de protéger Hébert[219]. La situation est sérieuse : les départements révoltés ont interrompu leurs livraisons vers la capitale. La gauche est représentée par 136 membres inscrits au Club des jacobins, essentiellement des futurs girondins, et enfin l’extrême gauche, peu nombreuse, est représentée par les révolutionnaires les plus avancés[Note 13]. Ce bouleversement ne représente pas seulement la pointe des mouvements révolutionnaires qui se produi […] L'historien Albert Soboul, spécialiste de la Révolution française, écrit à propos de ces journées de prairial : « Son ressort, le mouvement populaire, ayant été brisé, la Révolution était terminée[64] ». Cette situation vaut au Roi le surnom de « Monsieur Veto » et provoque le 20 juin 1792 une nouvelle journée révolutionnaire qui voit le peuple investir les Tuileries. Son coup d’État du 18 brumaire (An VIII, 9 novembre 1799) marque la fin de la Révolution française et le début du Consulat. Un Comité ecclésiastique est constitué. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix ! 5 septembre 1793 Instauration de la Terreur. Pour la première fois en France, le pouvoir législatif repose sur un parlement bicaméral : le Conseil des Cinq-Cents (500 membres) et le Conseil des Anciens (250 membres). Abolition des privilèges. Elle est aussi le reflet des aspirations de la bourgeoisie de l'époque : la garantie de libertés individuelles, la sacralisation de la propriété privée, l'accès de tous aux emplois publics. Les ministres ne sont plus que des exécutants techniques surveillés par l’Assemblée. Grâce aux efforts du gouvernement de salut public, les armées françaises sont passées à l'offensive. Les contradictions internes du modèle vont ouvrir la voie à la Révolution[18]. Pour tenter d’arrêter ces émeutes, la Convention vote, le 19 mars 1793, une loi d'exception : tous les insurgés pris les armes à la main ou convaincus d’avoir participé aux attroupements seront exécutés[144]. C'est aussi la première manifestation des foules révolutionnaires organisées[46]. l'angleterre montre la voie. Un plan d’insurrection contre la Convention, imprudemment proclamé par Ronsin puis repris par Vincent et Hébert (4 mars 1794), précipite la décision[220]. P. Caron (1935) Les Massacres de Septembre, p. 95, Ce décret transforme le recours aux envoyés en mission en véritable institution et définit aussi leur pouvoir. Le 1er mai 1789, les députés arrivent à Versailles. Elle ouvre la voie de la Grande Terreur. En 1788, une réforme de l’État est espérée sous son autorité et avec son consentement[21]. Ainsi le régicide va devenir une preuve de la sincérité républicaine[137]. La tradition avait sanctionné la pratique d'un vote par ordre qui met le tiers en minorité. La presse ne sera pleinement libre qu'entre 1789 et 1792. La mesure provoque l’effondrement de l’assignat ; la crise agricole se double d’une crise économique. La loi de Prairial est supprimée le 14 thermidor. Ils sont très attachés aux libertés individuelles et économiques de 1789 mais répugnent aux mesures d’exception. L'abolition de la dîme est également assortie initialement d'une clause de rachat, finalement annulée en avril 1790. Le sursis et l'appel au peuple demandés par les girondins sont repoussés le 20 janvier. Dans l’après-midi, dans les jardins du Palais-Royal, le journaliste Camille Desmoulins exhorte la foule à se mettre en état de défense. Organisé, mais non imposé[Note 56], ce mouvement s'étend dans de nombreux départements[201]. Cependant, face à cette concurrence, la noblesse réimprime le principe de la supériorité de la naissance sur la fortune et l'instruction : c’est la réaction seigneuriale et nobiliaire. Serment du jeu de paume. Pour réprimer les ennemis de l’intérieur et de l’extérieur, la convention crée le Tribunal révolutionnaire le 10 mars et, pour mener à bien cette politique, le Comité de défense générale est transformé en Comité de salut public le 6 avril[146]. En revanche, le vote sur le décret des deux tiers, qui n'autorise le renouvellement que d'un tiers des sièges (ce qui empêche les royalistes d'avoir la majorité), n'est approuvé qu'à une courte majorité. En effet leur rôle est souvent de contrôler les comités permanents et les mouvements populaires[52]. Ainsi, sur une population estimée à 24 millions d'habitants, la France compte environ 4,3 millions de « citoyens actifs » et 3 millions de citoyens « passifs »[90]. La France reste une monarchie mais le pouvoir législatif est passé entre les mains de l’Assemblée constituante. La chronologie de la France sous Napoléon détaille la période de 1800 à 1815. Les élections à la Convention débutent dans les assemblées primaires, et se déroulent pour la première fois le 2 septembre au scrutin universel (masculin) : la participation est très faible[Note 23]. La période habituellement comprise s'étend entre l'ouverture des États généraux, le 5 mai 1789, et au plus tard le coup d'État de Napoléon Bonaparte le 9 novembre 1799 (18 brumaire de l'an VIII). L'auteur analyse les ouvrages de quatorze écrivains, formant ce jury, traitant de la Révolution française. Son discours met en garde contre tout esprit d'innovation ; celui de Necker n'aborde que les questions financières. Les landlords, riches propriétaires qui détiennent désormais les terres agricoles, s'appliquent à améliorer les techniques d'exploitation. À partir de janvier 1790, chaque commune de France organise l'élection de ses élus. Les circonscriptions administratives de l'Ancien Régime étaient très complexes. Cette assemblée peut s’appuyer sur les espoirs de la majorité de la Nation, sur les réseaux de « patriotes ». Le « Grand Comité de l'an II » qui doit gouverner la France jusqu’à la victoire est né[Note 37] : il est créé pour agir et pour vaincre. La Révolution française désigne une période de bouleversements sociaux et politiques de grande envergure en France, dans ses colonies et en Europe à la fin du XVIIIe siècle. L'assignat, qui a perdu toute sa valeur, est remplacé par un autre papier monnaie, le mandat territorial, qui subit en un an le même sort que l'assignat. Il s’agit, pour le pouvoir constitué, de contrôler principalement le processus anarchisant vers lequel tend la sans-culotterie parisienne[Note 54] ; ainsi, le décret du 14 frimaire an II est le premier effort pour coordonner les mesures révolutionnaires afin de bloquer les décisions désordonnées des comités et des sections parisiennes[197]. C'est une publication de huit à seize pages de petit format, rédigée tout entière par le seul Marat, et qui a plus la forme d'un pamphlet périodique que d'un quotidien d'information. Les premiers comme Bailly, La Fayette ou Barnave, pressés de terminer la Révolution, mettent sur pied la légende de l'enlèvement du roi et par les décrets du 15 et 16 juillet le font innocenter et rétablir dans ses fonctions. Dans la plupart des villes reconquises, une répression brutale s’organise[Note 51]. 75 ans de révolution dans la vie des Français. Pour les indulgents, la guerre intérieure terminée, l’invasion contrôlée, la Terreur et son cortège de contraintes économiques et sociales n’ont plus de raison d’être ; dès lors, ils se lancent dans une campagne pour l’indulgence et Danton réclame « l’économie du sang des hommes » (2 frimaire-22 novembre 1793) alors que, de son côté, son ami Desmoulins, dans son nouveau journal Le Vieux Cordelier (15 frimaire-5 décembre) s’attaque aux exagérés et demande un comité de clémence[208]. ». L’Assemblée reprend alors immédiatement sa marche en avant. Les journées révolutionnaires des 31 mai et 2 juin 1793, avec l’arrestation des principaux chefs girondins, mettent fin à leur prépondérance politique. Mais le Comité de salut public, s’il rappelle la liberté des cultes (6 décembre 1793), ne peut pas la faire observer normalement et n’obtient là qu’un succès de principe[205]. J.-J. Réclamés par les groupes les plus radicaux, c’est aussi le début des grands procès devant le. Les trois députés de Saint-Domingue sont accueillis chaleureusement le soir même au Club des jacobins par Simond, Momoro, Maure[212]. Bonaparte devient l'arbitre des dissensions politiques intérieures. Le 4 avril 1794 (16 germinal an II), en plein procès des dantonistes, éclate un « complot des prisons »[226]. La déchristianisation n’est pas non plus un mouvement spontané comme l’avait été la grande peur. Imposée par la rue, à la suite de ces journées révolutionnaires, la terreur est « mise à l'ordre du jour » le 5 septembre 1793 : elle se trouve affermie, avec la dictature, par le renforcement de la centralisation[179]. Les régions de l'Ouest, de la vallée du Rhône et de l'Est du Massif central élisent des députés royalistes. La loi du Maximum des denrées de première nécessité est supprimée le 24 décembre 1794, dans l'espoir d'enrayer le marché noir. Inspirée par les physiocrates, les seigneurs cherchent par ailleurs à optimiser les revenus tirés de l'exploitation de leurs terres et remettent en vigueur des privilèges comme l'exploitation exclusive des communaux, avec pour effet d'en priver et d'appauvrir les paysans non propriétaires.[réf. Le 1er septembre 1794, en effet, Marat entre au Panthéon ; il en sort cependant dès le 26 février suivant. Dès septembre 1789, l'Assemblée vote les premiers articles de la future constitution limitant le pouvoir royal. Amalgamés à des agents du « complot de l’étranger », à la suite d’un procès truqué, ils sont condamnés à mort et exécutés le 24 mars 1794 (4 germinal an II)[222]. Sur le plan intérieur, la révolte « fédéraliste » s’essouffle ; par chance pour la Convention, les départements frontaliers lui étaient restés fidèles et, comme le soulèvement est plus développé en surface qu’en profondeur, le pouvoir parisien ne tarde pas à recommencer de s’imposer dans les grandes villes[191] : Marseille est reprise le 25 août 1793, Bordeaux le 18 septembre, Lyon le 9 octobre, alors que Toulon livrée aux Anglais le 27 août ne sera reconquise que le 19 décembre. 3 septembre 1791 Vote de la Première Constitution française. édition poche avec compléments, Paris, Flammarion, coll. Tous pensent revenir dans les trois mois. Les mois qui suivent l’avènement de la République résonnent des affrontements entre montagnards et girondins. Les partisans du retour à la monarchie remportent les élections de mars 1797. Pour faire face et remplacer les volontaires de 1792, qui ont légalement quitté l’armée, la Convention décrète une levée de 300 000 hommes le 24 février. Une répression — ordonnée par l’Assemblée constituante — s'abat sur le Club des cordeliers (qui doit fermer temporairement) et sur des journaux (qui sont interdits). Le 21 juillet 1789, à la nouvelle de la prise de la Bastille, le peuple strasbourgeois se précipite à l'hôtel de ville qu'il saccage entièrement. « RÉVOLUTION FRANÇAISE - (repères chronologiques) », Encyclopædia Universalis [en ligne], Ces crises frumentaires sont dues à la Libéralisation du commerce des grains sous l'Ancien Régime qui a débuté en 1763[15]. En septembre 1788, le Parlement de Paris confirme que les États doivent prendre les formes de 1614[30]. Date de mise à jour. La Révolution est-elle terminée ? 4 août 1789 . Les paysans vendéens ne profitent pas de la vente des biens nationaux, et sont profondément blessés dans leurs convictions par la tournure anticléricale que prend la Révolution, en particulier après la Constitution civile du clergé. C’est-à-dire des feuillants qui sont au ministère et conseillent le roi ; ils sont divisés avec les feuillants laméthistes (ou fayettistes) partisans d’une guerre limitée qui permettrait à Lafayette victorieux de renforcer sa position, tout en renforçant la monarchie constitutionnelle en chassant les jacobins. Le Consulat est mis en place. L'entrée en guerre de la Prusse aux côtés de l'Autriche est décidée par le roi Frédéric-Guillaume II contre l'avis de son oncle le prince Henri ; ce dernier avait personnellement discuté des propositions de réforme avec Necker pendant l'hiver 1788/1789 à Paris et était un sympathisant de la révolution constitutionnelle, tout comme Philippe Égalité[115]. Françoise Brunel. Partout les Français propagent leur idéal révolutionnaire et on commence à parler des frontières naturelles ; mais ce sont surtout les rapports de force militaire et diplomatique qui se trouvent modifiés[128]. Ceux-ci se dirigent alors vers une salle de Jeu de paume voisine. Un peu partout dans les campagnes, à partir du 20 juillet 1789 jusqu'au 6 août 1789, la « Grande Peur » se répand : rumeurs de complots aristocratiques en représailles des évènements de Paris, ou peur plus vague de « brigands » menaçant les récoltes, amènent les paysans à s'armer et finalement à attaquer de nombreux châteaux, où les archives relatives aux droits seigneuriaux ou aux impôts sont brûlées. Après les revers du printemps et de l’été 1793, les troupes républicaines reprennent le dessus en automne et infligent une première défaite à l'Armée catholique et royale à la bataille de Cholet (17 octobre) sans toutefois la détruire, ce qui permet à son nouveau chef, Henri de La Rochejacquelein, de tenter de prendre le port de Granville, dans le Cotentin, pour réaliser une jonction avec les Anglais et les émigrés qui doivent y débarquer.

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